Article initialement publié le 19 mars 2016
Étape 5 – Embarquement immédiat
Décollage imminent !! Faire mes valises a été plus simple que ce que je ne pensais. Je vous avoue que j’étais un peu émue (en plus de tout le reste) de sortir de chez moi avec mon nouveau sac tout rempli. (J’espère ne rien avoir oublié…)
Mais ce sac ne s’est pas assemblé tout seul, croyez-moi !! J’en étais où ? Ah oui, il ne restait plus que le montage du sac…
Enfin, quand je dis « plus que », le montage n’est pas si simple. La première étape est de créer une boucle de tissu avec les haut, le bas et les côtés du sac. En d’autres termes : assembler la tranche du sac. Une fois fait, on marque les coins du sac et on fixe les deux grandes faces de celui-ci à la tranche. Vous n’avez rien compris ? Pas de soucis, il a fallu que je relise les instructions quelques fois avant d’être certaine de ce que je faisais… Je vous ai traduit le schéma donné dans les instructions pour que vous puissiez mieux visualiser le concept.
Pour me rassurer, j’ai d’abord commencé par assembler la doublure histoire de maîtriser un peu l’affaire avant de m’attaquer à la pièce de résistance…
Au moment d’assembler le sac: problème !! Les motifs entres les différentes faces du sac ne correspondent pas. Je décide alors de placer un biais qui va permettre de marquer une coupure entre les différentes faces du sac. Habituellement, c’est un passepoil que l’on utilise pour les sacs. Un passepoil c’est une bande de tissu, prise dans une couture pour former un liseré et servant de garniture. Un passepoil est également utilisé pour souligner l’arête d’un siège, d’un couvre-lit ou le bord d’un coussin.
Je n’aimais pas l’idée d’un passepoil qui ajoute de l’épaisseur aux arêtes de mon sac. J’ai alors choisi de fixer un biais plié en deux. Le biais est une bande de tissu coupée dans la diagonale du tissu et utilisée en garniture.
L’ajout de ce biais apporte une touche au sac qui me plaît vraiment. Par contre, au moment de l’assemblage, on se retrouve à gérer deux épaisseurs de tissu, l’épaisseur de l’entoilage qui sert à donner de la structure à mon sac, l’épaisseur du biais et parfois le simili cuir en même temps. Toutes ces épaisseurs ont donné lieu à quelques séances d’arrachage de cheveux !
Mais le voilà mon sac TER-MI-NÉ !!!